lundi 31 mars 2014

étape 3 : de Saugues aux Faux 23,5 km le lundi 31 mars 2014


Cette étape doit être considérée en fonction de l'étape suivante qui est Aumont-Aubrac.



Il est possible d'envisager une étape plus courte avec hébergement au Sauvage mais l'étape suivante sera plus longue d'autant. Il est possible d'envisager deux étapes identiques, à ce moment là il faut arriver vers Les Faux. La fois précédentes nous étions allés à Lajo, mais les derniers kilomètres nous avaient semblé très longs...  Cette année nous irons jusqu'aux Faux... D'autant plus que le Sauvage ne commencera sa saison que demain...

Avant de quitter Saugues nous profitons de faire une visite rapide.

La collégiale St Médard fut construite au début du XIII ème siècle, ses dimensions étaient plus réduites que l’édifice actuel. Elle est orientée ouest/est, son porche est au sud. De cette époque, date sans doute la maçonnerie de l’actuelle salle du trésor, qui pourrait constituer l’entrée primitive de l’église.

L'église fut ensuite agrandie à la fin du XIIIème et au début XIVème. Le porche actuel est de cette époque comme le mur sud de la nef avec ses colonnes coiffées de chapiteaux à crosse.

Aux XVème et XVIème siècles, le chœur et la nef sont réédifiés dans une architecture flamboyante à arcades brisées.



La chapelle des Pénitents se visite sur demande. On y remarquera tout spécialement le magnifique retable du XVIIème siècle attribué à Vaneau, ainsi que les instruments de la Passion (lance, coq, dés, fouet, clous, marteaux, couronne dépines, bourse aux trente deniers, écriteau « INRI », tenailles, échelle…), plantés au bout de hampes. Cette chapelle est le siège de la confrérie des Pénitents blancs, fondée en 1652, qui compte aujourdhui une quarantaine de membres de toutes professions. Elle parcourt toujours la ville en procession le Jeudi Saint. Les enfants des écoles brandissent les instruments de la Passion ; deux pénitents cagoulés, représentant Jésus et Simon de Cyrène, habillés de rouge et pieds nus, sont chargés de la croix ; trois autres, habillés de blanc, pieds nus et cagoulés, portent le calice et la patène ; enfin, un autre porte la « colonne des outrages ».

La Tour des Anglais date du début du XIIIème siècle. Elle constituait le donjon du château ravagé en 1788. Grandes toiles de Lucien Gires sur la forêt, les métiers et les travaux des champs d'autrefois. 


Cette étape est très rurale et hormis quelques villages traversés c'est la nature qui est le l'attrait de la journée.

Le pèlerin à la sortie de Saugues trouve aisément sa voie!
7,5 km de marche et nous voilà arrivés à La Clauze avec sa tour perchée. Le caractère exceptionnel de la tour heptagonale construite uniquement sur un socle granitique, prouve l’étonnante habileté des maçons et des tailleurs de pierre du Moyen-Âge.
Les tours ayant 7 cotés, comme celle de la Clauze, sont rares (d’apres les statistiques, il y en aurait moins de 5 en France). 



Il faut noter que l'ancien tracé du GR 65 a été remplacé par un nouveau qui fait la part belle au Sauvage au détriment des autre lieux d'accueil. Nos amis ont choisis le grand tour!
C'est une ancienne « dômerie » de Templiers, rachetée par le département de la Haute-Loire, qui la donne en location pour l'élevage de bestiaux. Grâce à quoi, on y trouve, à la fois gîte, produits de la ferme et un accueil digne de ce cadre merveilleux.
À 1 292 m d'altitude, isolé au sommet de la Margeride, face à une large vallée orientée au nord, le « domaine du Sauvage » comporte des bâtiments en pierre de taille, au bord de la forêt et bordés de pièces d'eau alimentées par la Virlange, ici proche de sa source.
Des historiens ont affirmé que « L'Hospitalet » (le petit hôpital) fut fondé en 1198 par Hélie de Chanaleilles et Hugues de Thoras puis confié aux mêmes Templiers.
Confisqués en 1314 comme tous les biens de l'ordre, domaine et hôpital auraient été dévolus à l'Hôtel-Dieu du Puy, les revenus allant aux hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et le culte étant assuré par les prêtres de Saint-Médard de Saugues.
Ces associations fournissent la preuve des liens étroits existant au long des voies pèlerines.

La Chapelle Saint-Roch est aussi appelée chapelle de l’Hospitalet du Sauvage, au Col de l'Hospitalet, à 1 308 m. Cette altitude marque le changement de département. C'est aussi la limite entre deux départements et deux régions.


Le souvenir de l'ancien hôpital est perpétué par la fontaine Saint-Roch (encore en Haute-Loire), but d'un pèlerinage local toujours vivant, et la chapelle (déjà en Lozère) du même vocable.
Cet établissement, connu dès xiiie siècle, dépendait alors de l'hôtel-dieu du Puy. En 1340, une église Saint-Jacques est attestée en ce lieu, de même qu'un pèlerinage en l'honneur de l'apôtre, le 25 juillet.
La Réforme eut raison de cette dévotion, et vers la fin des guerres de religion, la chapelle tomba en ruines, malgré tout le culte du saint demeura attaché à la fontaine portant son nom. Comme bien souvent au xvie siècle, le culte de saint Roch, pèlerin de Rome se substitua à celui de saint Jacques.
Vers la fin du xixe siècle, une nouvelle chapelle fut érigée à quelques centaines de mètres de là en territoire lozérien. Détruit par un cyclone en 1897, le monument fut reconstruit en 1901, tel que nous le voyons aujourd'hui.

L'arrivée enfin au terme de l'étape à l'Oustal de Parent. Cette magnifique bâtisse a été bien restaurée et la bière y est excellente surtout à l'arrivée!

1 commentaire:

  1. Bonjour à tous c'est vraiment passionnant merci je le vis de l'intérieur et d'ailleurs j'en profite pour boire une bière à votre santé et vous faire des bisous ensoleillé!

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