lundi 8 septembre 2014

étape 25 : le 8 septembre 2014 de Sauvelade à Aroue 28 km

Toute la nuit, la pluie est tombée plus tôt qu'annoncé, associée avec des orages. Nous sommes chanceux, car la prévision semble s'être anticipée de 5 heures et il ne pleut plus à 7 heures, même si le ciel reste menaçant.

Nous partons plus tard ce matin après un petit déjeuner lent et démarré plus tard à cause des autres clients. Nous aurions dû dire 6:45 pour démarrer à 7:15.... Résultat nous mettons en route nos mollets juste avant 8 heures. Nous regagnons le chemin avec une petite montée suivies de deux autres mais de quoi désespèrer le pèlerin pour la suite de la journée. Bien heureusement, ce sont les dernières de cette importance. 

Nous loupons un croisement mais l'erreur rallongea à peine et nous continuons sur un chemin traversant une magnifique chênaie. Enfin, nous arrivons sur la grande route et il reste trois kilomètres jusqu'à l'entrée de Navarrenx.

Navarrenx est une ville fortifiée qui a gardé une grande partie de ses remparts, car elle fut, dès l'origine, une ville frontière. La grande arche du pont sur le gave d'Oloron remonte au XIIIème siècle. Il est de nos jours possible de voir la Tour de la Poudrière, l'arsenal, la place des Casernes et surtout la monumentale Porte Saint Antoine, face au gave et refaite en 1645.

Nous sommes presqu'arrivés !



Navarrenx est une des plus anciennes villes de la province; on retrouve des traces de son existence dès le 1er siècle de l’ère chrétienne. Son origine vient du latin « Sponda Navarrensi », signifiant « la bordure de la Navarre ».
 Nous jetons un œil de loin à l'église Saint-Germain, construite à partir de 1551 et terminée en 1562. Elle est de style gothique tardif.


La poursuite de notre chemin nous amène à la frontière du Pays Basque. Nous nous arrêtons pour boire une bière et acheter une bouteille d'eau fraîche, l'humour est au rendez-vous à la fabrique de pâté où le patron arbore un maillot de rugby bariolé aux couleurs du Pays Basque, nous avons finalement fait une halte de 3/4 d'heure et nous savons comment dire Lichos (et non pas Litchos) et Aroue (et non pas Aroué...). Lichos est  le premier village basque traversé avec son église rurale du XIXème siècle qui a beaucoup de charme. Un habitant au passage nous offre des pêches et un peu plus une halte sympathique est organisée à l'ombre d'un abri voiture, jouxtant une maison, avec de l'eau fraîche et même des canettes. 
Quelle accueil à Lichos!!!



Nous arrivons enfin à Aroue, terme de notre longue étape, oú nous résidons à la ferme auberge Bohoteguia. Elle a été l'objet de 2 remarques du "douanier" : premier problème, la patronne est une excellente cuisinière et deuxième problème, quand elle est fatiguée elle ne fait que 3 desserts.... Nous allons pouvoir le vérifier ce soir.

Le gîte est en situation de quasi monopole mais il mérite bien sa réputation. Le dîner a été excellent...




 La patronne mérite bien les louanges du "douanier" !


Nous n'avons pas manqué de lui répéter en amplifiant....



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