mardi 16 septembre 2014

étape 32 : le 16 septembre 2014 de Zarautz à Deba

Aujourd'hui c'est un étape de 22 km, variée avec des passages côtiers et trois croisements chauds annoncés avec la route nationale.
La méteo demeure correcte nuages, vent, 25 degrés...

Nous prenons la nouvelle route en bord mer plutôt que le chemin dans la montagne, nous aurons bien assez de montées et de descentes dans les heures qui viennent. 
L'aube éclaire de rouge les montagnes de bord de mer...

Comme hier, tout le monde nous double sur ces quelques kilomètres de plat en bord de mer. Comme hier, ils s'arrêteront tous bien avant la première montée .

Juste après le premier village, Getaria, la première montée rappelle que le Pays Basque est montagneux. Les vignes sont maintenant plantées à 1,80m du sol si bien que la vendange se fait à l'ombre.

Flore, faune et cultures La section comprise entre Deba et Zumaia, déclarée « espace d'intérêt naturel », compte de spectaculaires formations de flysch, un phénomène naturel produit par l’érosion de la mer sur les strates de roche dure et tendre dessinant une falaise de quelques centaines de mètres tombant à pic dans la mer. 
Le chemin après s'être élevé sensiblement redescend vers la mer pour aboutir à  Zumaia, c'est là que nous faisons nos courses pour le midi.


Un vrai chemin de croix pour sortir de Zumaia qui aboutit à une petite église (ouverte)

Nous rencontrons les 3 traversées de la nationale qui sont effectivement dangereuses. Après avoir suivi la route, de nouveau un chemin séparé qui descend, ce n'est pas bon signe, en effet nous allons aborder la plus grosse grimpette de la journée vers Itziar.

Les pommiers sont nombreux au bord du chemin. La preuve que le Pays Basque produit du cidre depuis des siècles bien avant les Normands et les Bretons....



Enfin Itziar se profile, c'est le dernier village avant Deba, une montée dans le village nous conduit au Sanctuaire de Notre-Dame de Itziar
Puis l'école en haut du village, pas d'accès par véhicule et tous les enfants sont en blouses. Des idées à copier. Nous poursuivons vers Deba, l'Océan redevient visible.
Le village de Deba apparaît enfin.

Les falaises dominent l'océan et la route côtière apparaît bien petite.


Il s'en suit une descente continue vers Deba avec une fin "verticale", il y a des cordes pour s'accrocher les jours de pluie. Et enfin confort ultime pour le pèlerin, les derniers trente mètres de dénivelé sont escamotés par 2 ascenseurs...
 Par chance, nous pourrons admirer la splendide façade, le portique et le cloître de l'église de Nuestra Señora de la Asunción, de style gothique basque du XVIe siècle. 




L'église paroissiale de Santa Maria est une austère structure à l'extérieur,  à l'intérieur une nef avec des bas-reliefs des colonnes romanes treizième siècle. Elle a été financée par les citoyens par le biais des impôts de Deba qui sont venus de l'exportation de la laine en Flandre, l'Angleterre et d'autres pays européens. Le porche d'entrée est magnifique, probablement du XIIIe siècle, décoré par les sculptures des douze apôtres. Le cloître, gothique, est du dix-septième siècle.
Ce soir dégustation de cidre basque au programme: il est différent du cidre brut breton, disons que les basques ont inventé le cidre et les bretons l'ont amélioré....

Demain grosse étape dans la montagne, pas de ravitaillement possible. Nous avons acheté notre jambon et du chorizo piquante....





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