samedi 12 avril 2014

étape 15 : de Montcuq à Moissac 38 km le samedi 12 avril

Un petit-déjeuner costaud comme à l'habitude... Un sac allégé pour le quasi marathon de la journée.... Des provisions à acheter à 14 km à Lauzerte... Du courage et de la volonté pour arriver au bout.... Tels sont regroupés les éléments clés de la journée.






La météo est du même ordre que hier : les quelques nuages présents devraient contenir la montée du thermomètre ce qui est un avantage pour le marcheur....

C'est avec regret que nous quittons l'intimité de Montcuq pour gagner en fin d'après-midi un des phares touristiques de la Région Midi-Pyrénées.
Après la mise en train une descente puis quelques kilomètres de plat, nous voilà déjà au Chateau de Charry. Dans le droit fil des modèles en vogue après la guerre de cent ans, on construisit un corps de logis flanqué sur la façade principale  de deux tours polygonales.
Depuis deux jours, les glycines explosent sur leurs supports et colorent les murs de nombreuses maisons.


Un point d'eau joliment décoré sur la parcours attire l'œil du marcheur. 



Enfin, c'est l'arrivée à Lauzerte après les premiers 14 km. La ville mérite une visite détaillée mais nous n'avons guère le temps d'y monter aujourd'hui. Nous faisons les courses dans le centre commercial au bas de la ville qui a tué une bonne partie des petis commerces du centre ville.
L'humour est partout sur le chemin. Il faut parfois lever les yeux ou regarder des détails. Ce panneau indique réellement la route vers Compostelle : coïncidence relevée par un jacquet.

 Pour donner envie aux lecteurs voici les éléments essentiels concernant Lauzerte...

On peut y voir, dans la vieille ville, des maisons du xiiie siècle, à façades de bois et fenêtres géminées, d'autres de la Renaissance à fenêtres à meneaux, d'autres encore formant rempart ; colombages et pierres blanches, et des rues descendantes bordées d'histoire.

Un chemin de ronde incliné mène à la place des Cornières aux couverts marchands ; des esplanades plus récentes offrent leur panorama.

La chapelle de l'hospice,
Reconstruite vers 1830, accueillait pèlerins et mendiants sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

L'église des Carmes
À la sortie du faubourg d'Auriac, elle garde le nom de l'ordre religieux du Carmel qui fonda ici un couvent au xive siècle. Elle a un chevet plat et une nef unique, reconstruite en 1673.

L'église Saint-Barthélemy
Dans la ville haute, elle possède un clocher carré très sobre.
Elle présente deux façades des XIVe et xixe siècles. Elle a été agrandie et voûtée d'ogives de 1591 à 1654 : abside à cinq pans, large nef unique à trois travées flanquée de six chapelles, clocher rectangulaire. À l'intérieur, le Christ en cuir est l’œuvre d'un prisonnier en échange de sa libération.
Elle possède un retable en bois doré consacré à la Vierge, véritable chef-d'œuvre de l'art baroque.

Le Monastère des capucins
Monastère de moines mendiants, fondé au xiie siècle, il fut occupé par ces capucins jusqu'en 1789. S'étant fait chasser du monastère par les révolutionnaires français, ces derniers se dispersèrent à travers la France.
Une légende relate que, depuis cette date, le Père Calixte, revient tous les soirs de Noël au douzième coup de minuit.


La route est encore très longue pour Moissac, il faut repartir... Nous utilisons toute la puissance d'iPhiGéNie et de ses cartes d'état-major pour rogner la distance nous séparant de la cible... C'est le passage à Durfort-La Capelette à 13,5 km de l'abbatiale. Puis le phénomène classique de la route qui comme à l'habitude voit les derniers kilomètres devenir plus longs. 

Sur le parcours, les premières Blondes d'Aquitaine nous font les yeux doux.




 Et c'est enfin Moissac qui se profile au loin et la descente vers l'Abbatiale.
A Moissac la présentation de la crédenciale donne droit à un tarif réduit pour l’entrée a l'abbatiale ainsi qu'un coup de tampon. Ce soir nous serons chez Jean-Luc et Michèle, pour une fin d'après-midi ensoleillée à la campagne.


L'église Saint-Pierre, ancienne église abbatiale avec le portail (1130), est un des chefs-d'œuvre de la sculpture romane. De l'édifice du xie siècle ne subsiste plus que le massif chocher-porche, sorte de donjon avec chemin de ronde, construit dans un but défensif mais dont le dernier étage ne date que de la fin de l'époque gothique.













Le Cloître (fin du xie siècle), un des mieux conservés de l'Occident chrétien est le deuxième joyau. Les colonnes sont toutes décorées différemment.L'abbatiale Saint-Pierre et son cloître ont été inscrits en 1998 au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.


















Quittant Moissac par la porte Saint-Jacques, certains jacquets traversaient la Garonne en bac à La Pointe, en direction du prieuré Saint-Nicolas de La Grave. C'est là que nous allons mais en voiture. Et en plus il sera possible de voir une partie de la victoire du RCT contre l'UBB....


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