C'est une étape courte de 24 km pour finir, celle que nous avons rêvé depuis le début. On verra si tout ce que nous avons lu sur cette arrivée est vrai : le long parcours dans les faubourgs sans intérêt, les toits de Santiago que l'on perçoit à peine du Monte del Gozo...
La météo du jour est annoncée meilleure, pour autant nous nous attendons à tout... Nous partons à l'heure habituelle et faisons face à l'habituelle pénombre... qui confine à l'obscurité ce matin. Pour la première fois, nous marchons avec nos lampes frontales. Il fait même froid ce matin, la veste est de rigueur.
Les kilomètres sont avalés à un bon train. Nous dépassons des dizaines de pèlerins.... Pour beaucoup, peu habitués à marcher, chaque montée est un calvaire. Nous c'est le contraire : les montées ne sont que du bonheur ! Le parcours sur la première moitié est agréable dans des forêts d'eucalyptus. De plus en plus de signes jacquaires bordent les routes.
Aujourd'hui nous avons pu voir deux églises sur le parcours ce qui est l'abondance par rapport à la veille dont l'église de San Roque (Lavacolla)
Nous contournons ensuite l'aéroport de Santiago, puis nous commençons la montée vers el monte del Gozo, avec sa statue érigée pour la venue du pape Jean-Paul II. C'est un point de regroupement des pèlerins, nous sommes une centaine.
Il reste 5 km, c'est la descente vers Santiago.
Il reste 4 kilometres de parcours urbain qui comme d'habitude ne sont pas des plus agréables. La statue du pèlerin du moyen-âge égaye le chemin.
Nous passons la Puerta del Peregrino, où figurent des pèlerins célèbres.Enfin, nous apercevons au loin un bout de la cathédrale. C'est comme à Lugo, la cathédrale n'est pas (n'est plus) visible, cernée par des bâtiments plus hauts.
Nous atteignons ensuite la Rúa dos Concheiros, au nom évocateur : c'est là que les commerçants vendaient autrefois les fameuses coquilles, ou conchas. Enfin, nous arrivons derrière la cathédrale (sans ma cousine Lison), les tours sont en travaux.
Et c'est l'arrivée sur la Plaza del Obradoiro, où la cathédrale apparaît, dans toute sa splendeur. De face, les échafaudages sont masqués par une peinture qui donne une idée de l'état réel de ces tours.
Un selfie....
Une vue sur le côté de la place.
Au centre de la place, le point zéro des mesures de distance.
Image du portail latéral
Demain visite de la cathédrale et messe des pèlerins à midi...
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Bravo Christine & Yves fier de vous.
RépondreSupprimerVous l'avez fait place aux autres
Bisous à vous deux