Nous quittons Lectoure de bonne heure après un petit déjeuner démarré à 7:00. Les conditions météorologiques demeurent excellentes ce qui signifie que nous allons souffrir de la chaleur dans la deuxième partie du parcours.
Nous longeons les ramparts de Lectoure.
Puis c'est la descente qui est un bon échauffement. C'est ensuite la traversée du Gers.
Puis deux kilomètres après le départ, dans notre régime habituel, nous sommes dépassés par un TGV allemand qui a eu à peine le temps de nous dire bonjour au passage avant de disparaître de notre vue en quelques centaines de mètres....
C'est ensuite un express français qui nous a déposé mais lui par contre est resté dans notre horizon visuel plus d'une heure : pour excuse il nous a dit que l'allemand n'a que 40 ans et qu'il court régulièrement des marathons! Il faut dire qu'il mesure aux alentours de deux mètres et il a des enjambées en conséquence. Même l'express français n'a pas soutenu le rythme !
Les collines et vallonnements du Gers se succèdent ; les cultures de tournesols, de maīs, de luzerne et d'autres plantes fourragères inconnues de nous égayent le paysage. Aux abords de
Les collines et vallonnements du Gers se succèdent ; les cultures de tournesols, de maīs, de luzerne et d'autres plantes fourragères inconnues de nous égayent le paysage. Aux abords de
Condom la vigne est réapparue preuve que l'armagnac est bien issu du Gers.
Aujourd'hui un seul village est sur notre itinéraire, il s'agit de Marsolan qui dispose de son église Notre Dame du Rosaire, reconstruite au XVème siècle, avec son clocher-donjon. Les rues sont étroites et à l'accès horizontal de notre arrivée correspond en fait toute une partie du village est à flanc de coteau et les rues deviennent rapidement pentues.
Le chemin ensuite traverse les hameaux de Cauboue, puis de Montravail. C'est à la sortie de Montravail que nous déjeunerons sur le pouce en ayant bien noté le panneau qui stipule : "Chers pèlerins ne laissez rien traîner une poubelle est à 250m". Cette remarque est particulièrement savoureuse car nous voyons rarement des détritus sur le chemin, par contre l'arrivée à Montravail fait plutôt penser à une poubelle à ciel ouvert avec des montagnes de bottes de foins avachies, des machines agricoles qui pourrissent abandonnées sur place et des mares fétides à base d'eau et d'huile.
Aujourd'hui un seul village est sur notre itinéraire, il s'agit de Marsolan qui dispose de son église Notre Dame du Rosaire, reconstruite au XVème siècle, avec son clocher-donjon. Les rues sont étroites et à l'accès horizontal de notre arrivée correspond en fait toute une partie du village est à flanc de coteau et les rues deviennent rapidement pentues.
Le chemin ensuite traverse les hameaux de Cauboue, puis de Montravail. C'est à la sortie de Montravail que nous déjeunerons sur le pouce en ayant bien noté le panneau qui stipule : "Chers pèlerins ne laissez rien traîner une poubelle est à 250m". Cette remarque est particulièrement savoureuse car nous voyons rarement des détritus sur le chemin, par contre l'arrivée à Montravail fait plutôt penser à une poubelle à ciel ouvert avec des montagnes de bottes de foins avachies, des machines agricoles qui pourrissent abandonnées sur place et des mares fétides à base d'eau et d'huile.
La poubelle 250 m plus loin est placée juste à la séparation du chemin qui va à La Romieu et de sa variante qui va "directement" à Condom. Il faut dire que c'est plus direct mais néanmoins trés éloigné de la ligne droite.
Grace à Iphigenie nous trouvons un chemin qui nous fait gagner deux kilomètres par rapport à la variante que nous retrouvons un petit peu plus loin.
Grace à Iphigenie nous trouvons un chemin qui nous fait gagner deux kilomètres par rapport à la variante que nous retrouvons un petit peu plus loin.
Nous longeons plus loin le lac de Bousquetara qui avec la fatigue nous a semblé vraiment beaucoup plus grand.
Condom approche mais demeure toujours aussi lointaine... Les derniers kilomètres sont plus longs, même les amis du Chemin de Compostelle y sont allé de leur borne qui indique 2 km. Nous n'y avons pas cru tellement la route a été longue jusqu'à notre bière tant attendue. Nous en profitons pour réserver la chambre d'hôtes pour ce soir mais ainsi que l'hôtel demain à Eauze là où a dormi Henri IV et en plus nous réservons le transport de bagages : demain sera une journée facile!
Nous visitons ensuite la cathédrale qui possède à l’extérieur des énormes contreforts qui enserrent les chapelles latérales, le portail flamboyant avec des personnages et des anges sculptés dans les niches à dais ouvragés du portail donnant place Saint-Pierre (ancienne place d’Armes), et la haute tour carrée qui domine à l’ouest ne manquent pas d’allure.
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