Nous prenons un bon petit déjeuner à 7 heures à la pension où nous étions. Malgré la proximité des voies ferrées, nous n'avons entendu aucun train (pas de circulation la nuit) sauf au petit matin mais ils ont fait office de réveil matin.
Nous quittons Deba un peu avant 8h, le ciel est nuageux par endroit, ce devrait être le même temps que hier.
Après avoir traversé le pont du rio Deba, il faut attaquer une piste montante très raide. Nous rattrapons un Espagnol qui confirme l'utilité de suivre précisément le plan fourni à l'office du tourisme : un petit malin efface régulièrement les flèches jaunes indiquant le chemin.
Un kilomètre plus loin et plusieurs croisements, nous sommes sûrs de nous être trompés. Une dizaine de pèlerins sont attroupés, la discussion et surtout iPhigénie avec le bout de carte qui va bien montre que nous nous sommes tous trompés au croisement précédent. En repassant nous voyons que toutes les marques jaunes ont été peintes en noir.
Le couillon qui fait ça doit être mort de rire en comptant les randonneurs perdus !
Nous voyons toujours l’océan et la côte que nous quittons pour un paysage plus rural et boisé.
Le chemin continu à grimper au milieu de chênes et d’eucalyptus.
Nous arrivons à l’ermitage del Calbario. Le fléchage est revenu et du coup le sourire l'est aussi sur les visages.
Nous rencontrons des petits habitants du coin forts curieux, j'en connais un qui voulait manger mon téléphone...
La vallée d’Olatz est composée
de vastes pâturages et prairies dépendant de belles fermes traditionnelles.
La recherche des points d'eau est essentielle car leur nombre est faible et comme il fait très chaud se retrouver gourde vide serait une erreur majeure.
La montée se poursuit jusqu'à 450 m d'altitude, chaque fois nous pensons être arrivés au col et malheureusement la montée se poursuit. Enfin le point le plus haut de la journée ce qui n'empêche pas encore des descentes et remontées.
Nous croisons une pèlerine qui semble avoir abandonné l'idée d'aller à Markina Xeimen. En entamant la discussion elle répond à notre Olla par
- "olla, buenas dìas" suivi de "bonjour", du coup "êtes-vous Française ?"
- "Oui et vous?"
- " Nous aussi"
Il s'en suit que c'est la troisième personne que nous rencontrons qui fait le retour à pied, elle est Ardéchoise, de Bourg-Saint-Andeol et donc à 8 km de chez nous. Bon courage Annie et nous pourrions échanger des souvenirs à partir de fin Octobre.
Les chemins sont toujours bordés de pins et d’eucalyptus et procurent une ombre bienvenue.
Vers 11 heures, c'est la pause déjeuner avec pour une fois une belle vue sur les montagnes environnantes.
Enfin nous amorçons la descente, d'abord par une route à 20% de pente puis par des sentiers au départ moins pentus mais l'arrivée sur Markina annoncée difficile de confirme par une pente raide. Nos genoux souffrent encore...
Arrivés au bas de la pente, il reste encore 1,5 kilomètre pour arriver en ville.
Une belle ferme fortifiée attiré notre regard.
La bourgade est essentiellement composée de petits immeubles et n'a pas du tout de cachet.
Juste avant d'arriver nous avons failli manquer San Miguel de Arretxinega, qui est un bâtiment hexagonal dédié à l'archange Michel construit autour du rocher de l'ermite.
Nous arrivons sur une place, une gentille dame nous indique où aller. Mais avant, une caña sans attendre... Sur la route de l'Albergue la photo de l'église
Après la douche et avant le dîner pèlerin nous allons tenter une visite plus détaillée. Surprise, il se met à pleuvoir à 18 heures, nous sommes chanceux... Toujours pas d'équipement de pluie en Espagne....
Ce soir la dégustation de breuvages locaux porte sur le Txakoli de Biscaye.. Il est meilleur de notre point de vue, mais les goûts et les couleurs....
Demain toujours à l'intérieur des terres avec une arrivée à Gernika, la ville martyre. Le retour vers l'Ocean se fera après Bilbao.
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