Ce matin nous avons un objectif dominical simple : arriver au bout de la longue plage de Laredo avant 18:00 de façon à prendre la dernière barque pour Santoña...
Nous quittons Castro (Urdiales) comme d'habitude de bonne heure mais nous avons pris le petit déjeuner dans notre chambre (préparé la veille) car le service commençait à 9:00 seulement.
Comme nous sommes hébergés 2 km avant Castro, nous avons le temps de découvrir la ville assoupie le dimanche matin.
Il va faire encore chaud aujourd'hui...
Le port est calme, pas une vaguelette pour perturber les reflets.
Posés sur un promontoire face à l'océan, l'église Santa Maria de la Asuncion (xiiie siècle) et le château (xiiie siècle) dominent les ports de la ville.
Lever de soleil sur la jetée
Devant l'église, Vespasien de sa belle prestance, indique qu'il est le fondateur de la ville qui s'appelait alors Flaviobriga et que ce port avait déjà une activité essentielle dans le commerce comme l'exploitation des gisements de fer des environs. La ville reprend de l'importante au : pêche, commerce avec les Flandres et participation à la Reconquista de l'Espagne ; Castro devient en 1296 le siège de la Confrérie des Marismas, fédération des ports principaux des côtes cantabrique et basque. Depuis quelques décennies, elle est en pleine expansion immobilière mais avec un cachet certain.
Enfin (la ville est très grande surtout en étant parti 2 km avant), le fléchage devient plus visible, la rue monte fort vers ce qui semble être la fin de Castro. Nous longeons le cortège des Aveyronnais qui sont bloqués dans leurs voitures derrière un camion-poubelle. Nous n'aurons pas à les doubler avec leurs petit sacs à dos lors de l'étape.
La petite route s'élève et plus aucune voiture ne viendra perturber notre parcours dans ce paysage rural qui rappelle le Pays Basque à ceci prêt que l'autoroute et l'ancienne route principale sont proches . Nous arrivons au premier village sur le parcours et refaisons le plein de la gourde.
Au loin, un immense bloc calcaire laisse à penser que le paysage pourrait changer et que Laredo est située juste derrière...
De temps en temps, la flèche jaune au sol est remplacée par un panneau immanquable nous allons passer sous l'autoroute et nous rapprocher de l'océan.
Avec les rochers calcaires, les pins et le soleil, on pourrait se croire en train de promener dans les calanques. Seuls quelques eucalyptus troublent la ressemblance.
Nous avons repéré un bar-tienda dans un village, nous profitons pour acheter 4 pintxos et 2 belles tomates qui feront notre déjeuner plus loin juste avant Pontarron et de démarrer le raccourci par la carratera. C'est 9 km avant de retrouver le chemin officiel qui lui se promène sur une distance de 18 km sans grand intérêt. On se croirait sur le GR 65 !
La montée est longue mais constante, l'approche de Laredo est interminable.
Enfin, entre les câbles électriques et les toits des hotels il est possible d'apercevoir la longue bande étroite et quasiment toute bétonnée qui constitue le nouveau Laredo et sa plage de sable de 5 km.
Enfin un point de vue direct non perturbé par un toit, réalisé du parking d'un restaurant où nous faisons tâche au milieux de belles voitures dans notre accoutrement ruisselant de transpiration.
La fin de la vieille ville et le début la nouvelle est marquée par la présence de cette statue.
Et c'est le début de la Salve, cette plage de 5 km. La plus grande partie de la commune est occupée par des immeubles de quelques étages , mais il est commun de rencontrer des bosquets d'eucalyptus et de pins. Une végétation typique des dunes près de la plage est préservéeet notamment à l'extrémité ouest baptisée El Puntal (la pointe) qui est notre objectif pour trouver la barqua....
Curieusement l'indication du départ de la Barqua nous amène sur la plage et non pas sur la jetée. Nous doutons quelque peu mais un pèlerin se fait refouler de la jetée et revient vers nous, c'est bon signe.
L'attente est agréable, la pèlerine exposé quelques centimètres carrés de plus aux rayons ardents du soleil.
La traversée vers notre ville étape démarre sur la barque qui vient en fait s'échouer sur le rivage et dont l'accès à bord est aisé par une passerelle coulissante sur des rouleaux. C'est notre premier raccourci maritime.
Et voici Santoña.
Où est le bar ? |
À Santoña, l’anchois règne en maitre. Avec plus de cinquante conserveries, la ville a acquis une renommée internationale en ce qui concerne ces petits poissons. Il est d’ailleurs facile de s’en fournir au lieu même de leur conditionnement, à la sortie des conserveries. Nous y achetons du thon en conserve et un fromage qui ferons notre repas de demain.
Ce soir un dîner de fête pour célébrer notre anniversaire....
Demain sera un autre jour !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire