étape 40 : le 24 septembre 2014 de Santa Cruz de Bezana à Santillana del Mar

La météo du jour devrait nous éviter toute risque de pluie... 

Après le bateau hier, nous allons prendre le train pour éviter un détour du GR (un de plus)... Celui-ci est célèbre par le risque que prennent certains pèlerins en traversant à pied le viaduc ferroviaire... 

Nous repartons chaque matin avec enthousiasme, notre cadence est excellente mais hélas nous sommes arrêtés au passage à niveau.

C'est le train suivant que nous allons prendre à Boo.

Aujourd'hui prendre le train entre les deux gares concernées par le viaduc est plus que consellé : Boo de Piélagos et Mogros !

De multiples choix sont offerts aux marcheurs : le suivi à la lettre du GR (pour les super givrés), le tour du viaduc de Boo (pour les givrés) et la fin du GR après l'usine Solvay (pour ceux qui en ont marre d'entre les camions et les voitures).

Sur le parcours quelques rares sujets d'intérêt, comme un bœuf cornu et son harem...

Une concentration de nains de jardin (je ne vous montre pas la fontaine juste derrière avec Blanche-Neige et les 7 nains).

Code temps en temps, la direction nous est donnée par des inserts dans les trottoirs.

Cette étape n'est pas intéressante du tout : du bitume, une nature quelconques, des villes bruyantes et une usine Solvay dont on en fait presque le tour en une heure....

De l'usine il reste 8,5 km en suivant le chemin gage de moindre fréquentation mais d'allongement du parcours... Après une légère montée interminable nous traversons le dernier village et la descente ensuite commence vers Santillana del Mar.... que nous apercevons au loin.

Le pèlerin prend en photo la pèlerine qui fait de même.

Traditionnellement, la route nord du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle passe par l'une des villes médiévales les mieux conservées de Cantabrique : Santillana del Mar. Pour accéder à cette ville, les pélerins qui se dirigeaient vers Saint-Jacques de Compostelle devaient traverser les rives del Pas et de San Martín de la Arena.

L'origine de la ville remonte au VIIIe siècle lorsque le hameau qu'elle était alors a commencé à se développer autour de l' Eglise collégiale de Santa Juliana, édifice qui plus tard donnera son nom à l'actuelle Santillana del Mar.

La tour de Merino correspond à l'époque médiévale (XIVesiècle), ainsi que celle de Don Borja (XVe siècle). Elles sont considérées comme les édifices les plus anciens de la ville. Il est possible également d'admirer d'imposants palais renaissance, comme celui de los Velarde, et de belles demeures de style baroque, en particulier celle de los Valdivieso, celle de los Villa ou celle de l'archiduchesse d'Autriche. Malgré cette diversité de styles architecturaux, Santillana offre une apparence homogène et harmonieuse.

Le château à l'entrée.

L'église collégiale de Santa Juliana est considérée comme l'un des plus grands témoignages de l'architecture romane en Cantabrique. Construite sur un ancien ermitage au XIIe siècle, elle dispose d'un cloître pourvu de magnifiques chapiteaux historiés et sa façade décorée de sculptures du Dieu pantocrator (représentation du Christ encadrée par une structure en forme d'amande).

Nos deux collègues marcheurs qui se voient chaque jour le soir après l'étape et ce depuis Irun. Nous faisons de même mais seulement depuis Santoña. Un Espagnol qui s'efforce de parler en au moins quatre langues et un Australien qui ne parle qu'Anglais. Le premier va s'arrêter demain à Camillas pour retourner dans le sud et chercher du travail, c'est bien dommage car c'est de loin le plus sympathique.

La ville est réservée aux piétons. L'ensemble est très harmonieux avec de très belles façades.

Nous n'avons pas visité le musée de la torture....

Nous aurons aucun mal ce soir pour trouver un restaurant...  Par la rue de Santo Domingo, rue principale de Santillana, on accéde à la vieille ville en excellent état de conservation. Ses rues pittoresques pavées sont flanquées d'imposants édifices construits majoritairement entre les XIVe et XVIIIe siècles.

Santillana Del Mar (Donde esta la mar?) mérite sa réputation mais sans cette arrivée d'étape la journée aurait été nulle sauf à avaler les kilomètres...

Autre remarque existentielle du pèlerin fourbu : le prix de la caña baisse au fur et à mesure que nous approchons de Santiago de plus de 2€ au départ nous sommes aujourd'hui en plein spot touristique à 1,60€....