Temps brumeux ce matin et pas de pluie annoncée... Nous ne verrons pas les Pyrénées encore aujourd'hui.
Des achats pour le casse-croûte de midi et nous voila repartis... La montée que nous n'avions pas empruntés hier nous amène vers l'église Sainte Quitterie.
Sainte Quitterie est une jeune vierge de sang royal wisigoth, qui préféra mourir que de renier sa foi. Décapitée vers 472 dans le palais royal d'Aire-sur-Adour, elle porta, selon la légende, sa tête entre ses mains jusqu'au baptistère de la ville où se trouve une fontaine qui porte désormais son nom.
Après avoir atteint le plateau le GR gagne le bord d'un lac dont les abords sont bien aménagés,
Après avoir passé sous l'autoroute, le GR fait un détour inexplicable qui rallonge significativement par rapport à la route. Nous coupons comme d'habitude, cela nous donne l'occasion d'approcher un élevage de canards, ce qui est plutôt habituel dans la région.
Mais aussi un élevage de toros, ce qui l'est moins. Nous avons bien respecté les panneaux qui indique qu'il est dangereux de s'approcher ou encore plus de sauter les barrières.... Il faut dire qu'il n'y a pas nécessité de les traduire en d'autres langues que le français.
Nous arrivons ensuite dans l'univers de Maïsadour... Le chemin se compose de lignes droites chacune de plusieurs kilomètres et la visibilité se résume à des champs de maïs à l'infini. C'est dans cette ligne droite qu'il est possible de constater le nombre des pèlerins...
L'arrivée à Miramont par la voie directe conduit à faire gagner 2 km par rapport au GR, néanmoins nous faisons il choix d'aller voir l'église et nous découvrons le coin idéal pour manger avec une table et surtout un point d'eau.
Le repas est frugal car il reste pas mal de distance.
Nous visitons ensuite l'église après être bien rassasiés.
Nous poursuivons le chemin pour arriver à Sensacq où se trouve une petite église romane du XIème siècle. Son patronage le laisse supposer (car autrefois elle était placée sous l'invocation de Saint Jacques) mais aussi les marques de tâcherons du chevet : ces signatures de tailleurs de pierre sont les mêmes qu'à Aire. Pas de traces de voûte mais une charpente en carène de bateau. L'abside et les deux absidioles qui la flanquent sont romanes. Construite entre le XIème siècle et le XIIème siècle, sur l'emplacement d'un site antique dont elle remploie les matériaux, elle a subi des démolitions dues aux guerres de Religion avant d'être restaurée. Elle est dotée de fonts baptismaux carolingiens par immersion. Sa situation isolée en rase campagne étonne.
La route est longue, les kilomètres semblent bien plus long. Nous prenons le temps d'admirer une plantation de tabac.
Avant d'arriver enfin à Arzacq Arraziguet où ne prendrons pas le temps de visiter le village... Le gîte communal est très bien. Nous profitons du menu unique (c'est le même tous les jours) : manchons de canards et pates...
Nous n'avons pas vu l'église, ni le lavoir en forme de fer à cheval, ni la place à arcades de la Place de la République, récemment restaurée...
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