Nous prenons notre petit déjeuner au bar du rond-point qui est ouvert à une heure inhabituelle pour l'Espagne et ainsi nous restons sur nos habitudes hors dimanche bien sûr... Il reste à traverser le pont de Ribadesella puis le reste de la ville. En s'écartant du chemin officiel, nous passons sur la promenade de la plage qui est peu fréquentée à cette heure matinale.
Une magnifique maison est juste en bordure, elle attire nécessairement le regard des promeneurs....
Le chemin devient moins fréquenté, il s'élève sévèrement jusqu'à San Pedro, c'est un raidillon pour réveiller les muscles. Malgré un sol dur, soit asphalte, soit béton, le chemin est très agréable au cœur de la campagne. Arrivés à un croisement, la double signalisation indique à gauche pour les vélos (accès direct Berbes) et à droite pour les piétons par La Véga. Au vu du plan de notre guide nous avons failli prendre à gauche, le regard sur iPhigenie indique au contraire que c'est plus long et moins beau. Une carte d'état-major c'est quand même mieux.... Après une légère grimpette, c'est la descente superbe vers La Véga.
De nombreuses granges à grains sont en bon état et pour certains dans la configuration d'autrefois.
De belles fleurs (sauvages) poussent au pied d'une de ces granges.
Une petite chapelle rajoute une touche de simplicité.
Juste plus loin, nous avons failli manqué les peintures "hyperbolique-réalistes" qui ornent une maison. Il fallait en fait se retourner pour les voir....le vieil homme nous observe discrètement avec ses lunettes noires...
Dans l'écurie voisine un cheval nous observe... L'ombre portée sur le mur renforce l'impact d'une telle peinture...
Une autre grange illustre le style régional avec les 4 piliers qui surélèvent un bâtiment en bois recouvert par un toit en tuiles à 4 pans.
Le chemin nous conduit à la plage voisine mais il s'en éloigne immédiatement pour s'élever dans la colline voisine.
En nous élevant, la vue devient superbe sur cette partie de la côte asturienne.
Le chemin nous amène à Berbes où nous faisons une pause bistrot au bord de la caraterra... Nous allons ensuite emprunter cette route sur plusieurs kilomètres avant de retrouver un sentier.... Les tracés de GR nous font faire des détours habituellement pour éviter des routes chargées. Ici, nous sommes obligés de suivre la route et elle tourne beaucoup. De plus, elle est étroite et fort fréquentée. Nous avons été dans la situation de probabilité nulle, où 2 semi-remorques se sont croisés à notre hauteur dans un virage.... Dans ce cas là, il ne faut pas hésiter à chercher les quelques centimètres de plus sur le côté....
Enfin une flèche jaune indique la fin du calvaire et l'entré dans une forêt d'eucalyptus qui nous ramène au bord de l'océan.
Un petit peu plus loin, nous voyons arriver de loin une dame équipée comme une pèlerine qui marche en sens inverse.... C'est la quatrième personne qui est sur un trajet de retour, dont la troisième femme. Elle est Tchèque et retourne en Moravie. Chapeau bas d'autant que le fléchage est toujours dans un seul sens.
Les plages se succèdent aux plages. À cette période de l'année, il n'y a pas foule !
Voici les dernières images de la côte, nous allons attaquer à partir de La Isla la partie du chemin qui s'éloigne de la mer : temporairement pour ceux qui vont à Gijon et définitivement pour ceux qui vont vers Oviedo.
Le passage à Colunga est important parce que c'est le dernier bourg avant Villaviciosa la fin de notre étape, capitale de la pomme (et du cidre).
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